Les bienfaits de la meditation
Les effets de la méditation validés par la science
En proposant le protocole MBSR au sein de l’hopital universitaire du Massachusetts, le pionnier de la mindfulness ou pleine conscience, Jon Kabat Zinn ne se doutait pas que 40 ans plus tard, MBSR (Reduction du Stress Basée sur la Mindfulness) serait le programme de méditation le plus étudié au monde par les scientifiques. 40 ans de résultats qui marquent de manière très constante les effets bénéfiques de la pratique de la méditation de pleine conscience.
Voici un rapide condensé…
- Améliore la qualité du sommeil
- diminution du vagabondage mental
- meilleure régulation des émotions
- diminution de l’anxiété et de la dépression
- augmentation de la tolérance à la douleur
- Atténuation des douleurs chroniques
- réduction de la tristesse, des humeurs négatives, de la colère
- comportement plus altruiste
- Renforce la réponse immunitaire
- Régule la tension artérielle
- amélioration des problèmes de peau
- amélioration des capacités de résilience
- accroissement des capacités de concentration et d’attention favorisant l’apprentissage
- capacité de créativité améliorée
- meilleure aptitude à prendre des décisions rationnelles
Les résultats sont souvent visibles dès quelques semaines de pratique régulière.
Et les études continuent, et les effets bénéfiques toujours confirmés par les sciences … et puis en 40 ans aucun effet secondaire, n’a été rapporté …
Comment les neurosciences ont validé les liens étroits corps/esprit
Mais d’un point de vue scientifique, comment la méditation affecte-elle votre corps ? Est-ce que cela fait vraiment quelque chose ?
Tout commence dans le cerveau. Pendant la méditation, les imageries cérébrales montrent une activité plus forte dans certaines régions directement corrélées avec la diminution de l’anxiété et de la dépression, ainsi que l’augmentation de la tolérance à la douleur grâce notamment à cette capacité accrue de dissocier la douleur physique de la souffrance psychique qui y est associé. Les imageries cérébrales montrent que certains réseaux neuronaux se modifient au fil de la pratique ce qui a pour conséquence de modifier les réactions automatiques inconscientes à la douleur, s’inscrivant pleinement dans cette découverte majeure dans les neuro sciences : la pratique et les comportements modifient les circuits neuronaux ; c’est la neuroplasticité .
Vous voulez être plus attentionné envers vos proches?
Quand des scientifiques ont comparé les cerveaux de moines bouddhistes à des nouveaux méditants, ils ont constaté que la région associée à l’empathie était beaucoup plus prononcée chez les moines. Cela change aussi littéralement vos ondes cérébrales. Les méditants ont de plus hauts niveaux d’ondes alpha, qui réduisent les sentiments d’humeurs négatives, la tension, la tristesse et la colère. La forme et la taille de notre cerveau est aussi modifié. Des études ont révélé qu’après un programme de méditation de 8 semaines, la matière grise était plus dense dans les régions associées à l’apprentissage, au fonctionnement de la mémoire et la régulation des émotions. De plus l’amygdale qui gère le stress, la tension artérielle et la peur, présentait une diminution de matière grise.Ce changement dans l amygdale était corrélé avec une réduction des niveaux de stress .
Quand on regarde le corps en entier, nous pouvons constater non seulement une baisse de la tension , mais aussi une augmentation de la variabilité du rythme cardiaque. Ce dernier point, en plus de jouer un rôle majeur dans l’efficacité du transport d’oxygène et du dioxyde de carbone à travers le corps, est un bon indicateur d’une capacité accrue à mieux réguler ses émotions.
Vous voulez développer les ressources de votre organisme
Lors d’une étude où à la fois des méditants et des non-méditants se sont vu donnés le virus de la grippe, les méditants étaient capables de produire un plus grand nombre d’anticorps et avaient de meilleures capacités immunitaires.
En creusant un peu plus, nous pouvons même voir des changements au niveau cellulaire. Les chromosomes ont des protéines protectrices complexes appelées télomères, qui aident à réduire les dégâts sur l’ADN ainsi que la mort de cellules. Et le raccourcissement de télomères est lié au principe même du vieillissement, et à certaines maladies qui y sont associées telles que les cardiovasculaires, le diabète, Alzheimer ou le cancer. Une étude faite sur des patients atteint du cancer a mis en valeur qu’après un programme de méditation de 8 semaines , leurs ADN montraient une augmentation significative de la longueur des télomères. Les études ont montré que la pratique de méditation de pleine conscience avait une incidence directe sur l’enzyme télomérase, qui agit contre ce raccourcissement en ajoutant de l’ADN aux télomères rétrécissants.
Pour les curieux vous trouverez quelques liens complémentaires évoquant les bienfaits validés par les sciences.
Évidemment, la méditation n’est pas un médicament qui va nous guérir de toutes les maladies. Mais il est, aujourd’hui inconstatable et incontesté qu’elle développe des aptitudes nouvelles dans notre façon d’être et des changements progressifs favorables à notre cerveau, à notre santé, à notre organisme.